29 octobre 2009
Necro-Gastro
Tu me dévisages tous les matins
Comme si je n'étais qu'un bon à rien
Ton sourire crispé me poursuit
Partout où mon âme en peine me conduit
Je t'avais dit de ne pas me provoquer
Mais toi tu as insisté
Alors quand ta tête s'est détachée de ton cou
Je n'étais plus conscient du tout
Voilà pourquoi elle trône sur la cheminée
Avec ce sourire que j'ai arrangé
Et tu continues à me harceler
Sans cesse à me regarder
Mais j'ai trouvé la solution
Elle passe par un petit gueuleton
Je vais cuisiner ta petite tête
Avec de l'ail et de la ciboulette
Et quand enfin je serais repu
Tu ne me regarderas jamais plus.
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